Camp Retranché de Paris

Les progrès de l’artillerie avaient rendu vulnérables les fortifications « Séré de Rivières » édifiées après la défaite de 1870. En 1914, on décida de répartir leur armement lourd dans des positions défensives disposées tout autour de la capitale. Ainsi fut aménagé le « Camp Retranché de Paris », en abrégé CRP.

À Palaiseau le fort et ses deux Batteries sont restés opérationnels mais des Batteries extérieures ont été mises en place à Villebois, aux Granges et au Pileu.    Des tranchées dont on retrouve aujourd’hui encore les traces reliaient ces positions défensives. Les fortifications étaient toujours utilisées comme cantonnements pour les soldats et comme dépôts de munitions. Des voies de chemin de fer à gabarit étroit (60 cm) souvent posées directement sur les routes et chemins facilitaient les approvisionnements.

CRP  Palaiseau

Le « CRP » à Palaiseau

Pour contrer la menace aérienne, d’abord par ballons type « Zeppelin » puis par avions bombardiers « Gotha », on adapta l’artillerie existante pour la DCA (Défense Contre Aéronefs). Quatre positions furent créées à proximité immédiate de la Batterie de la Pointe pour la protection du Sud parisien.

En illustrations ci-après, canon de 75 installé sur plateforme orientable, situation des quatre positions de DCA installées en bordure Nord de la Batterie de la Pointe et vestige d’une de ces positions.

Exemple DCAPositions batteries DCACuve DCA

Pour en savoir plus, ci-après en téléchargement un tableau présentant l’exposition à la « Fontaine aux livres  » à Palaiseau en 2015 et un diaporama en décrivant les principaux aspects. Cette exposition avait été préparée par Pierre Lemer à l’occasion des manifestations marquant le centenaire de la Grande Guerre.

Téléchargement : Panneau CRP HD

Téléchargement : Diaporama exposition Palaiseau et CRP