Sur le plateau, la couche d’argile peu profonde empêche les eaux de pluie ou de fonte des neiges de s’infiltrer très profondément dans le sol. La stagnation des eaux qui en résulte a longtemps été un problème jusqu’à ce que soit créé un réseau de rigoles alimentant les étangs de Saclay qui eux-mêmes servent de réserves pour les fêtes estivales du château de Versailles et leurs « grandes eaux ». Ces rigoles ont indéniablement contribué, même si ce n’était pas le but premier, à l’assainissement des terres cultivées. Tout un chapitre de l’Histoire du plateau de Palaiseau éditée par ADPP leur est consacré.
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- Rigole réhabilitée
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- Borne délimitant les rigoles
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- Réseau des rigoles
Ces eaux piégées apparaissent ça et là sous forme de « mouillères » qui accueillent toute une flore et une faune particulières. Elles ressortent aussi sur les flancs du plateau sous forme de sources donnant naissance à de multiples rus ou ruisseaux dévalant vers l’Yvette ou la Bièvre. La plupart de ces ruisseaux sont aujourd’hui recouverts mais on en retrouve de ci delà des traces ou les entend couler sous nos pieds.
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- Mouillère ‘Parcours interprétation agricole »
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- Quelques ruisseaux de Palaiseau
Il arrive lors de gros orages d’été que cette eau dévale vers les vallées et génère des inondations mémorables. Ceci a notamment conduit à aménager le cours de l’Yvette. C’est un point particulièrement surveillés avec les grandes constructions en cours ou prévues en bordure du plateau.
